Faites bouger vos enfants !

Faites bouger vos enfants !

L’activité physique et l’alimentation sont les deux piliers de notre santé.
Chez les enfants, 60 minutes d’activité sont conseillées chaque jour : durée pratiquée par moins de 50 % des enfants en France.

Avec la campagne #LaissezLesTomber, la Fédération Française de Cardiologie a rappelé qu’un enfant prend plus de risques à rester assis qu’à bouger pour la bonne santé de son coeur !

Pratiquer une activité physique quotidienne, lutter contre la sédentarité, limiter le temps passé devant les écrans sont essentiels pour la santé des enfants.

Seul un enfant sur 2 bouge au moins 1h par jour en France

Depuis 40 ans, les jeunes de 9 à 16 ans ont perdu 25% de leur capacité physique, c’est-à-dire qu’ils courent moins vite et moins longtemps.

En moyenne, un collégien courait 600 mètres en 3 min en 1971. Aujourd’hui, Il lui en faut 4 pour cette même distance. Cette évolution est liée à la progression du surpoids et de l’obésité chez les jeunes, ainsi que de la sédentarité.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande aux 5-17 ans de pratiquer 60 minutes d’activité physique par jour afin de renforcer leur capital santé cardio-vasculaire. En France, seul un enfant sur deux atteint ce niveau.

A l’école primaire, moins de la moitié des enfants pratiquent des jeux de plein air.
A 15 ans, seulement 14% des garçons et 6 % des filles exercent une activité physique modérée à intense tous les jours…  Environ la moitié des adolescents ne bougent que pendant les cours d’éducation physique et sportive (EPS).

La généralisation de l’utilisation des transports motorisés pour se rendre à l’école contribue à la diminution de l’activité physique : moins de 30% des collégiens se rendent en cours à pied et ils sont seulement 4% à y aller à vélo ou en trottinette.

La surconsommation d’écrans renforce la sédentarité

Les enfants de 3 à 17 ans passent en moyenne 3 heures par jour devant des écrans, moyenne qui monte à 4h30 par jour chez les 13-18 ans en semaine et à 6h le week-end. Ce temps passé est en partie du à une grande disponibilité des écrans : 1 élève de CM2 sur 3 a une télévision ou un ordinateur dans sa chambre.

6 conseils pour faire bouger vos enfants et bouger avec eux

1

Accompagnez le plus souvent possible vos enfants  à l’école à pied. Un bénéfice pour votre enfant et aussi pour vous.
Organisez des « pédibus » (ou « autobus pédestre ») entre voisins et/ou amis en regroupant plusieurs enfants pour aller et rentrer de l’école. Une façon douce de les faire bouger et de les sensibiliser aux bienfaits de la marche.

2

Faites-les participer aux activités ménagères quotidiennes, par exemple en leur faisant faire leur chambre ou mettre la table  … Toutes ces activités favorisent le mouvement et limite le temps passé assis.

3

Si vous avez un chien, promenez-le ensemble : cette activité a le bénéfice de se répéter plusieurs fois par jour. En sortant 4 fois le chien par jour, vous pouvez ainsi atteindre la quantité d’activité conseillée pour vous (30 min/jour/adulte) et la moitié de celle de votre enfant.

4

Arrêtez-vous sur l’aire de jeux dès que cela est possible. Après les heures de classe passées assis, quel plaisir pour votre enfant de se défouler : rollers, ballon, saut à la corde, jeu d’adresse…
Chacun de vos petits sportifs trouvera son plaisir. Il sera ainsi plus détendu pour faire ses devoirs.

5

Limitez le temps passé devant les écrans. Votre enfant a déjà passé en moyenne 8 heures assis à l’école. Son corps a besoin de se dépenser et son coeur d’être entraîné…
Remplacez les heures sédentaires par des activités en plein air, allant du jardinage en famille à des parties de foot et de badmington….

6

Montrez l’exemple en bougeant quotidiennement, en vous levant régulièrement de votre ordinateur, descendant une station de métro ou de bus plus tôt…

Pour aller plus loin, la Fédération Française de Cardiologie propose à travers son Observatoire du Cœur des Français « L’avenir du cœur des jeunes » des conseils à découvrir ici :  www.fedecardio.org

*Source : Communiqué de presse de la Fédération Française de Cardiologie