Le petit déjeuner sauté plus souvent

Le petit déjeuner sauté plus souvent

Premier repas de la journée, le petit déjeuner a plus d’un tour dans son sac pour nous aider à être au mieux de notre forme durant la matinée et ce quel que soit notre âge.

Une récente étude*, réalisée par le CREDOC, vient de montrer que ce repas essentiel à notre équilibre est en perte de vitesse en semaine mais qu’il résiste bien le week-end.

C’est chez les adolescents que la plus forte baisse s’observe (la part des 13 – 19 ans prenant sept petits déjeuners par semaine est en 2010 de 59 % contre 79 % en 2003). Or, l’adolescence est une période de croissance importante, associée à des besoins nutritionnels élevés, notamment en calcium…

Les enfants et les adultes, quant à eux, sautent plus souvent ce repas et sont nombreux à être passé de 7 petits déjeuners à 6 par semaine.

Quand il existe, le petit déjeuner est plus copieux et plus long favorisant une meilleure participation aux apports énergétiques. Ainsi, chez les 30-59 ans, le petit déjeuner contribue à plus de 20 % des apports énergétiques de la journée répondant ainsi aux recommandations nutritionnelles. Ceci est lié à l’ajout d’un produit laitier en complément de la tartine et du café. Par contre, le petit déjeuner complet équilibré (céréales, fruit ou jus de fruit, produit laitier) diminue.

Ces résultats nous montrent que les contraintes de la vie actuelle influent sur la fréquence du petit déjeuner et sa composition. Sa « perte de vitesse » doit nous amener à une certaine vigilance. S’il est possible de sauter de temps en temps un petit déjeuner, cette absence doit être occasionnelle pour ne pas nuire à la couverture des besoins nutritionnels, notamment en période de croissance. Une collation est alors à prévoir afin de « rattraper » partiellement ce qui n’a pas été consommé au petit déjeuner, suffisamment éloignée du déjeuner pour ne pas « couper » l’appétit.

*Les enquêtes du Credoc sur les Comportements et les consommations alimentaires en France (CCAF) réalisées tous les trois ans permettent depuis 1999 d’établir un suivi précis des consommations de chacun des produits alimentaires

Pour en savoir davantage : www.credoc.fr