La viande a de nombreuses qualités ntritionnelles : elle contribue à nos besoins en protéines (en moyenne 20 g /100 g), élément bâtisseurs de notre organisme, en graisses ou lipides (en quantités très variables selon le morceau, sa préparation et sa cuisson), du fer (une oligo-élément précieux pour les femmes) et des vitamines.
Comment notre consommation évolue-telle ? Est-elle compatible avec une alimentation équilibrée ?
Notre consommation de viande de boucherie diminue : En 2010*, nous en mangions en moyenne 55 g/j, soit 15 % de moins depuis 2003. Si les hommes ne démentent pas leur attrait en en consommant davantage que les femmes, l’âge venant, leur consommation décroît.
La viande de boucherie fait partie de nos menus 3 fois par semaine, la portion moyenne par consommation étant de 127 g. Si les gros consommateurs ne changent la fréquence de consommation, ils apprécient des portions supérieures de 154g.
Sur le plan nutritionnel, cette consommation de viande contribue à 5 % des apports énergétiques quotidiens, à 8 % des apports en lipides, 16 % de ceux en protéines, et 11 % de ceux en fer. Cette contribution est essentielle pour les femmes (58 % des femmes en âge de procréer ont des apports en fer insuffisants) : les femmes ont en effet des besoins en fer doublent de ceux des hommes. Or, elles consomment près de 25 % de viande de boucherie en moins.
La viande doit avoir une place suffisante dans l’alimentation. L’idéal est de choisir des morceaux maigres, de retirer le gras visible avant cuisson, d’utiliser peu de matières grasses de cuisson.
*Résultats issus de l'enquête CCAF 2010 - CREDOC