Nutrition – le lait : une source essentielle de calcium

Nutrition - le lait : une source essentielle de calcium

D’une jolie couleur blanche, entier ou écrémé, le lait de vache sait nous charmer par ses nombreuses qualités.
Savoureux, il nous accompagne dès le petit-déjeuner et entre dans la réalisation de très nombreuses recettes de notre patrimoine alimentaire.
Sans lui, nous aurions des difficultés à couvrir nos apports nutritionnels en calcium. Avec ses amis (produits laitiers frais, fromages), il assure les 3/4 de nos besoins quotidiens en calcium !

Le lait : quels atouts nutritionnels ?

Riche en eau, le lait apporte, en terme d’énergie, 33 kcal/100 ml lorsqu’il est écrémé à 65 kcal /100 ml entier.
Le lait est un aliment qui se caractérise par
des protéines de bonne qualité  : elles contiennent l’ensemble des acides aminés (petites unités qui constituent les protéines) dont notre organisme a besoin pour construire et renouveller les protéines présentes dans les muscles, les os, les enzymes….
des matières grasses en quantité variable : Le lait entier est celui qui en contient le plus (3,4 g/100 ml), le lait écrémé, le moins (0 g/100 ml) ; le lait demi-écrémé a une teneur intermédiaire (1,5 g/100 ml). Les matières grasses du lait sont à 65 % saturées et à 35 % insaturées.

une teneur modérée en glucides (4,6 g/100 ml). Le lait contient un glucide spécifique : le lactose.
– un apport de calcium essentiel à tous les âges de la vie pour construire et entretenir des os et dents solides. Le calcium intervient également dans la contraction musculaire et la coagulation sanguine.
Assurer des apports suffisants pendant l’enfance et l’adolescence permet d’atteindre à 20 ans une densité osseuse maximale, essentielle à l’âge adulte pour prévenir les effets de la perte osseuse physiologique qui démarre vers 40 ans et s’accentue à la ménopause pouvant aboutir à l’ostéoporose. Cette maladie, qui concerne majoritairement les femmes mais aussi les hommes, entraîne des tassements vertébraux, douloureux et invalidants, et des risques d’autres fractures.
– un apport de phosphore, autre constituant des os, qui intervient par ailleurs dans la production d’énergie.
–  un apport de vitamine B2 qui favorise une bonne utilisation de l’énergie apportée par l’alimentation et de vitamine B12 nécessaire à la formation des globules rouges (anti-anémique).

Une portion de 100 ml de lait demi-écrémé UHT *
46 kcal
3,3 g de protéines
1,53 g de matières grasses
4,8 g de glucides
91,9 mg de phosphore ( 13,1 % des VNR)
108 mg de calcium (13,5 % des VNR)
0,18 mg de vitamine B2 (12,8 % des VNR)
0,2 mcg de vitamine B12 (8 % des VNR)

Lait et allergie
Le lait peut être à l’origine d’une allergie alimentaire. Il fait partie des 14 allergènes dont la mention est obligatoire sur les emballages des aliments. En cas d’allergie, le lait est supprimé pour une période plus ou moins longue et remplacé par des produits adaptés. Cette allergie s’estompe généralement au fur et à mesure de l’avancée en âge, mais peut persister chez certains enfants. Dans tous les cas, demandez conseil à votre pédiatre.

Lait et intolérance au lactose
Le lactose présent dans le lait a besoin, pour être digéré, d’une enzyme appelée lactase.
La production de lactase est maximale chez le tout-petit, ce qui lui permet de bien digérer le lait maternel.
Après le sevrage, la production de lactase diminue de façon naturelle, sans pour autant devenir nulle.
L’importance de cette diminution varie d’une personne à une autre et peut ainsi entraîner chez certains des manifestations digestives (ballonnements, diarrhée) avec un réel inconfort.
L’analyse de nombreuses données scientifiques, réalisée par l’EFSA (Agence européenne de sécurité alimentaire) indique qu’il est possible, pour une grande majorité de personnes dont l’activité de la lactase est faible, de consommer un bol de lait (250 ml soit 12 g de lactose) et sans doute davantage si fractionné en plusieurs prises dans la journée.
Si vous êtes concerné(e), demandez conseil auprès de votre médecin. Des laits, avec des teneurs réduites en lactose et/ou avec de la lactase, peuvent aider à une meilleure tolérance. Cuisiné dans des sauces ou autres recettes et consommé au cours du repas, le lait est souvent mieux toléré.

 Bonne dégustation


*source Anses Table Ciqual

Pour en savoir davantage
www.produits-laitiers.com
www.produits-laitiers.com : questions-de-sante: intolerance