Son origine
Originaire d’Asie Mineure, le radis a parcouru l’Egypte avant que les civilisations grecques et romaines ne le consomment.
Il a connu un véritable succès grâce à sa saveur particulière et à sa culture simple et rapide.
Le radis compte ainsi parmi les premiers légumes cultivés.
En France, il faut attendre le 16ème siècle pour découvrir le radis noir et encore 200 ans de plus pour commencer à le consommer.
Ce n’est qu’à partir du 18ème siècle que le radis rose fît son apparition sur les tables.
Le radis rose est produit toute l’année, surtout en Pays de la Loire, le Centre et en Provence Côte d’Azur.
Ses apports nutritionnels
Le radis appartient à la famille alimentaire des fruits et légumes.
C’est un légume-racine, avec un faible apport en énergie (11,4 kcal/100 g) car très riche en eau.
Le radis rose t’apporte de la vitamine C et du potassium.
Le radis noir t’apporte de la vitamine B9 et du potassium.
Sa pleine saison
Présent toute l’année
Pleine saison : Mars à juin
Bien le choisir, mieux le conserver
Au marché
Choisis-le de préférence petit, ferme, la peau brillante, sans tâches ni craquelures.
Ses fanes (feuilles) doivent être bien vertes.
A la maison
Consomme-le idéalement le jour-même car il ramollit rapidement.
Le radis est simple à préparer : coupe les fanes à 1 ou 2 centimètres (tu vas pouvoir ainsi le tenir facilement) et les radicelles.
Rince-le sous l’eau du robinet.
Consomme-le cru nature ou encore avec du pain et du beurre.
Amuse-toi avec le radis rose pour décorer tes plats. Tu peux lui donner une forme de tulipe en le coupant en quatre juqu’au 2/3 de sa hauteur et en le faisant tremper dans de l’eau : les différents morceaux vont se courber et prendre l’aspect d’une fleur.
Décore tes tartines et salades de rondelles de radis : un air de printemps garanti !
Tu peux aussi composer de jolies brochettes pour l’apéritif avec de la mozzarella ou du gruyère en dés, du jambon de Parme en éventail, ou encore des tomates cerise…
Le sais-tu ? Tu peux faire du potage avec les fanes : voici un légume « anti-gaspi ».
Sources bibliographiques